Psychiatrie en Bretagne : L’ARS Promet l’austérité à long terme !

A part Morlaix, ST Avé et le CHGR de Rennes qui auront des miettes (des budgets starters !), les hôpitaux psy publics de Bretagne vont devoir se serrer la ceinture pendant plusieurs années.
Au motif que la Bretagne dépense plus que la moyenne nationale pour les soins en psychiatrie (Pour rappel le budget de toute la psychiatrie en Bretagne est moins important que celui du CHU de Rennes)

C’est à peu près les termes qu’a tenu le numéro 2 de l’ARS lors d’une visite récente au Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes. Sa visite avait été demandée par la communauté médicale qui s’était plainte dans une motion en juillet du mépris affiché à son égard par la direction.

En grand spécialiste (*) de la prise en charge des soins en psychiatrie le grand n°2 a donné ses recettes miracles pour soigner mieux avec moins de budget :

• Se réorganiser

• Soigner les patients en crise chez eux

• Développer la prise en charge en ambulatoire

• Répartir équitablement la pénurie des lits

• Transfert des patients inadéquats (ça vient de sortir) vers le médicosocial.

• Développer le médicosocial

• Développer le médicosocial

• Développer le médicosocial

• Développer le médicosocial

Le médicosocial financé par nos impôts et les départements qui appliquent maintenant la politique d’austérité en limitant les augmentations de budget dans les EHPAD à 0.6% au lieu des 2.5% nécessaires pour seulement assurer la continuité des soins et faire face aux augmentations courantes.

ça ne va pas être possible.....

(*) C’est ce même n°2 qui nous avait expliqué que les soins en psychiatrie devaient se calquer sur la prise en charge de l’insuffisance rénale : Si on fait de la prévention on n’a plus besoin d’hospitaliser les malades.