SYNDICAT SUD SANTE SOCIAUX 35

CHU : AU CTE DE FEVRIER, LES SOLDES DU CHU CONTINUENT !! !

jeudi 11 février 2016 par Sud CHU Rennes

Plan BLANC, mise à jour 2016

Nous avions à émettre un avis sur l’actualisation du plan blanc. En tant que représentants du personnel, notre attention s’est arrêtée sur la liste des coordonnées téléphoniques nécessaires aux rappels des agents, données uniquement sur la base du volontariat, dans le cadre exclusif du plan blanc. Nous avons exigé que la Direction fasse le nécessaire pour protéger cette liste de tout détournement pour un autre usage. Le différend avec la Direction porte sur l’origine des données personnelles utilisables pour le plan blanc, qui pour l’instant proviennent du logiciel AGHIR. Nous avons dénoncé cette pratique, car les données personnelles nécessaires lors de l’activation du plan blanc, ne peuvent être en aucun cas diffusées, notamment au niveau de l’encadrement.

Pourquoi ?

Les dérives de comportements que nous connaissons au CHU de Rennes quant aux rappels à domicile, ne nous permettent pas d’accepter que ces données soit disponible sans filtres, sans les garanties établies par la loi. Jusqu’à présent, aucunes garanties ne nous sont proposées.

Nous avons exigé que la Direction s’engage à préciser dans le courrier qu’elle doit prochainement envoyer à chaque agent dans le cadre de la mise à jour du plan blanc, que les données fournies par les volontaires soient centralisées, scellées, et utilisables exclusivement lors de l’activation de plan blanc.

Légalement, vous n’avez aucune obligation de fournir vos numéros de téléphone ni même d’avoir un téléphone. Le « bon sens » dont nous a parlé la Direction n’est valable que si cette même Direction s’engage en contrepartie à conserver ces données protégées par un code et en un lieu sécurisé.

Les rappels quotidiens à domicile permettent à la Direction de ne pas rétablir le véritable pool de remplacement, tel que nous le revendiquons. N’hésitez pas à nous signaler toute tentative de détournement de l’utilisation de vos coordonnées personnelles.

Hôpital en tension

Le plan « hôpital en tension », outil de la Direction pour gérer de manière optimum l’afflux de patients aux urgences, nous a été présenté pour avis.

Ce plan « hôpital en tension » destiné à anticiper les débordements aux urgences, gradué en trois niveaux (vert, orange, rouge), est théoriquement en capacité de donner l’alerte et d’ouvrir l’Unité Post Accueil Provisoire (UPAP = 8 à 12 lits au 4eme étage du bloc hôpital).

Par des « indicateurs » non chiffrés, la Direction entend mesurer le taux de criticité nécessaires à l’ouverture ou pas de l’UPAP… mais elle refuse de fixer des seuils à l’avance, afin de se garder toute latitude…

Nous avons dénoncé la saturation permanente des urgences et le fait qu’il est inacceptable « d’accueillir » des patients dans les couloirs des urgences. Pourquoi accepter aux urgences ce que nous n’acceptons pas dans un service de soins de médecine ou de chirurgie ?
La Direction considère qu’il y a un niveau vert aux urgences, c’est complètement faux ! Nous avons réaffirmé que depuis des années, c’est le dépassement quotidien de la capacité réelle d’accueil des urgences qui est devenue la norme pour cette Direction. Il n’y a donc pas de « niveau vert » aux urgences (ou exceptionnellement pendant quelques heures). Ce service est en tension permanente au minimum au niveau orange.

La Direction traine des pieds, repousse de plusieurs jours le délai d’ouverture de l’UPAP en incohérence complète avec les besoins de terrain et en contradiction totale avec l’objectif de ce plan. Le « coût » en personnel qu’entraine l’ouverture de l’UPAP reste bien évidemment un frein pour la Direction, ce qui explique sa réticence à ouvrir de l’UPAP.

Nous avons réaffirmé comme chaque hiver, notre volonté de voir l’ouverture par anticipation de l’UPAP, sans attendre des situations d’un niveau plus que critique. De plus, il est indispensable de renforcer de manière pérenne l’effectif des urgences, car les difficultés sont présentes toute l’année et pas simplement l’hiver.

Cette situation ne peut perdurer, nous nous engageons si tel est le cas, à faire sortir cette problématique récurrente au-delà des murs du CHU de Rennes.

Schéma Directeur Immobilier

Jean François MEDELLI, recruté très récemment par la Directrice Générale et chargé de mission sur le projet du Schéma Directeur Immobilier est venu nous présenter son projet.

Kesako ?

Cela consiste à définir et mettre en place un projet immobilier pour le CHU dans l’espoir de résoudre les problèmes de non-conformité des bâtiments du Bloc Hôpital, du CCP et de l’hôpital sud. En filigrane il s’agit d’éliminer les surcoûts organisationnels et logistiques liés à l’éclatement des sites actuels. Ce projet s’étendrait sur une période de 15 ans.

Le diagnostic de la nouvelle Direction sur le patrimoine actuel confirme la pertinence de toutes les alertes que le syndicat SUD lançait à l’époque pour le CCP, le BMT, le CUR et le SAMU !

Une pseudo grande réflexion serait engagée sur les possibilités de développement sur le site de Pontchaillou ou à l’extérieur, tout en intégrant la nouvelle donne des Groupements Hospitalier de Territoire (GHT) qui doivent être mis en place au 1er juillet 2016 (voir BIFISUD n°41 et notre tract actuellement en circulation).

L’espace réservé au personnel non-médical pour intervenir dans les comités de Pilotage et de Concertation n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. Pourtant notre expérience quotidienne au travail permettrait bien souvent de ne pas reproduire les erreurs de conceptions, d’organisation, pour le futur CHU de Rennes, comme cela a été si souvent le cas lors des dernières réalisations au CHU.

Dans le futur hôpital de Pontchaillou la Direction a déjà prévu d’augmenter la capacité d’accueil en lits dans les unités d’hospitalisation, passant d’une moyenne de 22-24 lits à 28-30 lits. Quand nous posons la question des effectifs équivalents en ratio pour la montée en charge de travail induite, la Directrice Générale nous a opposé que nous étions parfois mieux doté en personnel dans certaines unités au regard de services équivalents dans d’autres CHU. En bref, elle nous dit qu’il n’est aucunement envisageable d’avoir des effectifs supplémentaires, bien au contraire !

Ça commence bien Madame la Directrice Générale, pour un projet sur quinze années, une première fin de non-recevoir sur les effectifs à projeter dans le futur CHU de Rennes alors que vous souhaitez anticiper l’hôpital de demain en tenant compte des évolutions médicales…

Suppression des tickets repas le week-end

Nous avons appris par pur hasard, que les tickets repas que nous utilisions au Relais H de Pontchaillou le week-end pour le déjeuner n’étaient plus acceptés. Après « enquête », nous avons réussi à obtenir l’information !
Les tickets repas qui était acheté 3,72€ sont refusés par le Relais H.
Nous devons maintenant nous acquitter de la somme de 5,10€ directement au Relais H !
27 % d’augmentation, avec au passage la perte de l’entrée et du café ! L’addition est un peu salée !
Un peu d’histoire : Le CHU a décidé de fermer le restaurant du personnel le week-end il y a quelques années. Au passage, elle en a profité pour ne pas remplacer 2 départs en retraite d’agents au service de la cuisine. Un accord avec le Relais H avait alors été passé pour transférer la mise à disposition de repas et d’un lieu pour déjeuner pour TOUS les personnels souhaitant se restaurer le week-end.

Aujourd’hui, unilatéralement et revenant sur ses engagements, la Direction remet en cause le fond même de cet accord, à savoir de mettre à disposition des personnels un repas complet à un cout raisonnable pour un salaire qui n’est pas celui d’un directeur.

Nous attendons la réponse de la Direction sur le niveau de participation obligatoire sur le coût total du repas. Nous saurons si la négociation a été bien menée par la Direction de la logistique…

Service civique à la Tauvrais : vers un « soin discount » ?

Depuis plus d’un an, les collègues de la Tauvrais réclament un poste d’office par service, pour les repas des patients d’USLD : 20 repas à donner en moins de 2h, sans compter l’assistance aux patients plus autonomes. Résultat, des repas que l’on n’est plus en capacité de donner intégralement, ou en 10 mn, au lieu des 40 mn que préconisent les bonnes pratiques. La direction nous maintient dans une situation de maltraitance institutionnelle : Le besoin est identifié, mais la Direction propose… de faire appel à des volontaires du service civique. Outre que cela créerait un hôpital à 2 vitesses, entre les patients qui auront le droit à un(e) Aide-Soignante, et ceux qui auront les volontaires du service civique, ce projet mettrait en danger les patients comme les volontaires, sans parler de la responsabilité des équipes soignantes en cas d’accident (chutes, fausses routes alimentaires, erreurs de traitements, …).
Réponse de la direction : « Entre le mieux et le rien du tout doit-on faire le choix du rien du tout ? »

Mais quel mieux ? Le repas est un soin, il doit être dispensé par des soignants ! Le projet a recueilli un avis défavorable unanime du CTE, la Direction doit donc revoir impérativement sa copie !


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